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Elle s’adresse à toute personne qui se sent vulnérable, fragile psychologiquement suite à un traumatisme du à un choc émotionnel : deuil séparation, accident, burn-out professionnel ou familial, dépression post-partum, déménagement…
Liste n’est pas exhaustive.
La réussite de la thérapie dépend d’abord et avant tout de la motivation et de l’engagement de la personne.
Ou de l’alliance thérapeutique qui s’établit entre le patient et son thérapeute.
On définit la psychothérapie comme un traitement psychologique pour un trouble mental, pour des perturbations comportementales ou tout autre problème entraînant une souffrance ou une détresse psychologique. La psychothérapie a pour but de favoriser chez le client des changements significatifs dans son fonctionnement cognitif, émotionnel ou comportemental, dans son système interpersonnel, dans sa personnalité ou dans son état de santé.
Ce traitement va au-delà d’une aide visant à affronter les difficultés courantes ou d’un rapport de conseil ou de soutien. La psychothérapie peut contribuer à traiter efficacement plusieurs problèmes psychologiques comme la dépression, le trouble panique, l’anxiété, les troubles de l’alimentation et divers troubles de la personnalité.
Il y a différentes psychothérapies. Pour ma part j’utilise la thérapie analytique en recherchant les liens entre les difficultés actuelles et les expériences passées, dans les conflits refoulés et non résolus. La personne est amené à prendre conscience de l’influence de ces conflits sur son fonctionnement afin de les comprendre et de s’en dégager progressivement. Cela vise des changements profonds et durables chez le patient.
J’utilise également la thérapie cognitive ou comportementale : certaines difficultés psychologiques peuvent être liées, entre autres à des pensées ou à des comportements inadéquats qu’on a adoptés souvent malgré soi.
Ils peuvent s’apparenter à des réactions incontrôlable qui surgissent automatiquement en certaines circonstances.
Par exemple : dès que je vois un policier, je me sens fautif ou si je n’ai pas d’amoureux, je ne vaux plus rien.
Le but est d’apprendre de nouveaux comportements et de remplacer les pensées et les émotions non désiré par d’autres qui sont davantage adapté. On cherche des problèmes concrets à résoudre et une démarche thérapeutique est établie en commun.
J’utilise également les thérapies brèves. Dans ce cas là, je ne cherche pas les causes, je mets l’accent sur ce qui est échangeable, sur les solutions, les habiletés et l’action.
Généralement, la première séance débute par un entretien avec le patient : accueil, écoute et exploration des motifs de consultations.
Cela permet de définir un cadre et d’envisager la durée de la thérapie.
Le cadre, c’est un contrat thérapeutique entre le patient et le thérapeute auquel la personne qui consulte donne son accord.
Le cadre se définit par : le lieu, la périodicité et la durée des séances, le tarif, les règles appliquées en cas de manquement à une séance, les méthodes, les codes de déontologie auquel je me tiens.
Le patient et moi-même sommes dans un esprit de collaboration pour s’entendre sur nos tâches respectives.
La psychothérapie ne remplace pas un suivi médicamenteux nécessaire dans le cadre de certaines pathologies, elle peut compléter celui-ci.
Ainsi, les cas de schizophrénie, bipolarité doivent consulter un psychiatre.
Je suis supervisée régulièrement dans ma pratique afin de mener à bien un travail thérapeutique de qualité et d’aider le patient à avancer et dépasser certains mécanismes (répétition de schéma familiaux, croyances négatives fortement ancré…).
L’implication et l’interaction entre le patient et moi-même permettent une co-création qui vont l’aider à avancer sur son processus en amenant des prises de conscience nécessaires au changement.
Ainsi le patient va s’inscrire dans une nouvelle dynamique de vie, s’apaiser et utiliser tout son potentiel dans les domaines affectif, familial ou professionnel.